À peine arrivé à la tête de la U, l’Uruguayen Alfredo Arias n’en finit plus d’alimenter les polémiques.
Il y a une semaine, Frank Kudelka présentait sa démission du poste d’entraîneur de la U, s’en prenant ouvertement aux dirigeants et à l’absence de projet au sein du club. Quelques heures après son départ, Alfredo Arias était nommé, laissant penser que ces mêmes dirigeants avaient déjà négocié son arrivée alors que Kudelka était encore en poste. Après avoir démenti cela lors de son arrivée, Arias a fini par reconnaître le mensonge, expliquant au micro de CDF dès le coup de sifflet final de la défaite à Concepción « ils m’ont appelé lundi soir, je suis arrivé mardi. Quand j’ai accepté, Kudelka était en train de démissionner, ce fut une erreur, non pas de venir, mais de mentir. Mais je préfère que l’on me traite de menteur que d’hypocrite. Le football est ainsi. Regardez Zidane au Real Madrid. Le matin, Solari dirige l’entraînement, le soir le club présente Zidane ».
Des propos qui ont le mérite de la franchise mais qui ne sont finalement pas si choquants. C’est ensuite que les choses se sont gâtées. Car quelques minutes plus tard, Carlos Heller, président d’Azul Azul et donc du club, a annoncé sa démission. Arias a alors tiré à vue, s’en prenant notamment à Kudelka qui s’était plaint du club quelques jours auparavant : « J’en ai marre de ceux qui chialent comme des gonzesses. En football, les projets durent une semaine, un mois, deux mois. Si vous perdez, vous devez partir. La U doit gagner des championnats, tels sont les projets. La personne qui accuse la U de ne pas avoir de projet, combien de championnat a-t-elle gagnée ? combien de Libertadores a-t-elle disputées ? J’en ai marre de ceux qui jettent de l’huile sur le feu qu’ils ont eux-mêmes allumé ». Des propos sans équivoque qui passent plutôt mal notamment vis-à-vis des associations féministes. Des propos qui passent également mal au niveau de l’Université qui donne son nom au club, qui a tenu à rappeler les valeurs de l’université et rappelé l’entraîneur à la mesure. Arias s’est déjà fendu d’excuses publiques mais une chose est certaine, alors qu’il n’est arrivé que depuis une semaine, l’Uruguayen se retrouve déjà sous pression.



