Paulo Ferrari tout juste parti, voilà que Diego Cocca pose déjà ses valises.
Si le club tarde à officialiser la nouvelle, celle-ci ne laisse aucun doute. Déjà dans les tuyaux hier, jour du départ du club de Paulo Ferrari après seulement six matchs et vingt-trois jours à la tête de l’équipe première, l’information de l’arrivée de Cocca chez les Canallas est venue d’Asunción. En effet, tous les clubs engagés en Copa Libertadores devaient envoyer un représentant dans la capitale paraguayenne. Marcelo Gallardo pour River, Gustavo Alfaro pour Boca, tous ont envoyé leur entraîneur pour un sommet entre techniciens. Central, qui participe à la compétition, a décidé d’envoyer l’ex-entraîneur de Racing pour le représenter. Information immortalisée par une photo officielle de la CONMEBOL.
Une situation ubuesque qui reflète parfaitement la gestion d’un club à l’Argentine où une direction chahutée par ses hinchas débarque un entraîneur et, dans la foulée, se fait officiellement représenter par un entraîneur qui n’est, peut-être, pas encore sous contrat.
Au chevet de Rosario Central, Diego Cocca a du pain sur la planche où tout est à faire. Vingtième au classement de la Superliga, éliminé par une équipe de troisième division en Copa Argentina, les Canallas n’ont plus gagné un match depuis le 7 décembre dernier et le titre de vainqueur de la Copa Argentina contre Gimnasia. Titre qui lui vaut d’être dans le groupe H de la Libertadores en compagnie de Grêmio, Libertad et Universidad Católica.
