Après la défaite en Libertadores, le quatrième cycle du Turco dans son Huracán est terminé.
L’histoire d’amour entre Huracán et Antonio Mohamed va donc subir une nouvelle séparation. Battu par Emelec la nuit dernière, le Globo est éliminé de toute compétition continentale, el Turco a donc décidé de renoncer à son poste : « Je demande pardon au président, aux supporters, qui m’ont fait confiance. Rien n’a fonctionné. Encore une fois j’ai tout mal fait dans mon club. C’est pour cela que je décide de me mettre en retrait. Nous n’avons rempli aucun des objectifs et j’assume cet échec. Que les gens m’insultent à domicile me fait d’autant plus mal ». Il faut dire que l’histoire du Turco avec son Globo est celle d’un amour jamais partagé.
Huracán est son club, celui de son enfance, celui qui l’a formé et l’a fait débuter chez les pros. Il est le club pour lequel il est toujours revenu quand il s’agissait de la faire remonter (champion de Primera B en 2007) ou venir à son chevet. Pour son troisième retour au club, rien n’a en effet fonctionné. Des dix-huit matchs dirigés par Antonio Mohamed, Huracán n’en a gagné que deux (pour six nuls et dix défaites), glissant en Superliga alors qu’il était en course pour une place en Libertadores sous Alfaro avant le départ de ce dernier pour Boca. Des joueurs qui n’ont ainsi jamais réussi à s’adapter au style Mohamed, même si ce dernier ne cherche aucun coupable : « Je n’ai rien à reprocher aux joueur qui ont tout donné à chaque match. Je sens que j’ai fait du mal au club, une fois encore ».



