Après l’amical au Chili du 15 novembre, c’est au tour de celui face à Panamá d’être annulé.
Depuis le début de la crise bolivienne, le ballon n’a plus roulé sur les pelouses du pays. Avec un championnat actuellement à l’arrêt, ce qui met la plupart des clubs dans des situations économiques inquiétantes (le leader du tournoi, Jorge Wilstermann a ainsi vu ses joueurs faire grève en soutien de Gilbert Álvarez, Cristian Chávez et Fernando Saucedo qui n’avaient pas été payés) mais aussi pose des vrais problèmes quant à l’organisation des entraînements. Au point qu’avec déjà cinq journées annulées et un calendrier qui semble impossible à tenir d’ici la fin de l’année, certains clubs demandent à ce que le championnat soit déclaré clos, sans descente et avec un classement annuel comme juge de paix. Après le championnat, c’est donc au tour de la sélection d’être privée de matchs.
Quelques heures après que fédération bolivienne et chilienne ont annoncé l’annulation du choc entre les deux pays (initialement prévu à Santiago puis envisagé à Concepción), c’est au tour du deuxième amical, prévu au Rommel Fernández au Panamá d’être annulé. L’annonce a été faite travers un communiqué publié par la fédération panaméenne de football dans lequel elle explique avoir reçu une lettre de César Salinas, président de la fédération bolivienne demandant le report : « En raison de la situation politique que traverse notre pays, la FBF demande à ce que la rencontre du 19 novembre soit reportée à juin 2020 ». Il n’y aura donc aucun match au programme pour la Verde avant le début des éliminatoires de la Coupe du Monde qui débutent en mars 2020. Pendant ce temps, la FEPAFUT a annoncé se lancer à la recherche d’un nouvel adversaire pour le 19 novembre prochain.
