L'Uruguay est bien rentré de son voyage à Baranquilla avec trois points en plus au classement et une grosse satisfaction sur le jeu. L'équipe a retrouvé une solidité absente que ce soit lors du match contre le Chili gagné très difficilement ou lors de la défaite contre l’Équateur. Tabárez devait donc conserver le même onze et le même système. Jusqu’à ce que la COVID-19 entre en scène.
L’annonce est tombée au lendemain de celle concernant Matías Viña. Mis en quarantaine suite à son test positif au coronavirus effectué à son retour de Colombie – le joueur avait fait le voyage directement du Brésil à la Colombie et a donc été contaminé soit dans son club de Palmeiras soit dans l'hôtel de la Celeste en Colombie avec ses coéquipiers – le latéral gauche ne sera pas le seul absent dans le onze de départ d’un Uruguay retrouvé qui défie l’ogre brésilien. Le lendemain de cette annonce donc, est tombée celle concernant une nouvelle victime parmi les titulaires : Luis Suárez.
Si Viña sera remplacé dans le onze par Agustín Oliveros, joueur du Nacional, qui fera ainsi sa première apparition sous le maillot bleu ciel, la grande question est donc de savoir qui accompagnera Edinson Cavani aux avant-postes. Les choix offensifs ne manquent pas, de Maxi Gómez à Darwin Núñez en passant par d’autres profils tels que Jonathan Rodríguez ou Diego Rossi. Mais le Maestro Tabárez devrait opter pour l’attaquant du Benfica, auteur d’une entrée remarquée à Barranquilla. Pour le reste, Campaña reste dans les cages, Oliveros sera accompagné de Godín, Giménez et Cáceres en défense. Au milieu, on retrouvera Bentancur, Torreira, Nández et De La Cruz.
Le Brésil est l'une des dernières bêtes noires du Maestro, la seule équipe d'Amérique du Sud par exemple qu'il n'a pas battu en éliminatoires. La dernière victoire Celeste contre le Brésil remonte à 2001, lors des éliminatoires vers le Japon et la Corée du Sud avec une victoire un but à zéro sur une réalisation de Federico Magallanes.
