Journée du Groupe A avec un duel à distance pour le top 2 entre Mexique et France. Au jeu de celui qui convainc le moins, il y a match, mais sur le plan des résultats, le Tri fait un grand pas.

Après ses deux défaites en ouverture, la France n’avait pas son destin en main, en particulier si avant son match face à la Corée du Sud, le Mexique venait à s’imposer. Ce qu’il s’est passé. Pourtant, difficile de voir en ce Mexique-là une machine imparable. Face à l’Arabie saoudite, le Tri a souvent souffert, en particulier au milieu où Abdullah Zaid a contrôlé les offensives saoudiennes et Muhannad Al Saad dévoré quelques espaces. Pourtant, Alan Bautista ouvrait la marque sur l’une des rares incursions mexicaines, bien servi par l’excellent travail dos au but de Luca Martinez Dupuy. L’avant-centre de Central s’avérait décisif puisque c’est lui qui allait sauver les siens en seconde période alors que l’excellent Talal Haji avait logiquement égalisé avant la pause et Abdulmalik Al Jaber donné un avantage mérité aux siens. Le Rosarino obtenait un penalty inexistant qu’il transformait et ramenait l’espoir auprès d’un Mexique peu convaincant. Mais qui s’imposait sur un but de renard de Miguel Rodriguez qui surgissait pour reprendre un ballon renvoyé par le poteau. Grâce à ce succès, le Mexique conserve son avance sur les Bleus et n’a besoin que d’une victoire sur les deux derniers matchs pour s’assurer le top 2.

Si le Mexique n’a pas convaincu, que dire de l’équipe de France. Face aux universitaires sud-coréens au sein desquels Choi Jae-Young avait choisi de faire tourner quelque peu, les Bleus n’ont jamais paru maître du jeu, laissant le plus souvent le ballon aux jeunes Guerriers Taeguk, et s’en tirent remarquablement bien, aidés par deux erreurs d’arbitrage : la non exclusion de Cheick Keita dès la cinquième minute alors que son adversaire filait seul au but, et un penalty non sifflé, pour une main de Keita en deuxième période. Entre ces deux événements, un but en solitaire d’Alan Virginius, qui profitait d’un rebond favorable pour récupérer le ballon, un penalty (inexistant) que Mathis Abline voyait être repoussé par Kim Dong-Hwa et une première occasion en seconde période, à cinq minutes de la fin. Entre temps, la Corée du Sud a eu les situations mais a manqué de justesse technique ou décisionnelle pour s’offrir un but qui aurait été juste récompense. Reste qu’avec ce court succès, les Bleus peuvent encore espérer décrocher le top 2 : à la condition de battre l’Arabie saoudite lors du dernier match et que le Mexique et la Côte d’Ivoire ne remportent aucun de leurs deux derniers rendez-vous.

Nicolas Cougot
Nicolas Cougot
Créateur et rédacteur en chef de Lucarne Opposée.