Chaque année depuis 2010, Lucarne Opposée vous propose d’élire le pire maillot de la saison. Avant de dévoiler les 10 nommés pour la Cacamiseta 2018, retour sur le principe de l’épreuve et préparation des rétines avec quelques non-éligibles.
Créée en 2010 et organisée avec les amis des Cahiers du Foot, la Cacamiseta récompense l’audace et le génie des équipementiers qui rivalisent d’effet, parfois (souvent ?) au mépris des couleurs et des traditions historiques, pour habiller avec le plus grand des mauvais goût les clubs et contribuent en grande partie à permettre aux ophtalmologistes de France d’assurer un taux de remplissage des salles d’attente supérieur à celui d’un nouveau stade construit en France.
Le palmarès
– 2010 : Bordeaux
– 2011 : Auxerre
– 2012 : Evian Thonon Gaillard
– 2013 : Barcelone
– 2014 : Liverpool
– 2015 : St Mirren
– 2016 : FC Köln
– 2017 : Bordeaux
Avant de dévoiler les 10 candidats au titre suprême, petit rappel des critères d’éligibilité qui restent toujours aussi simples : pour être candidat à la Cacamiseta, il faut évoluer dans une première division européenne. Pour le reste, tout est permis et la sélection qui vous sera dévoilée dans un prochain article viendra vous le démontrer.
Aussi simples sont-elles, ces règles vont donc exclure bon nombre de maillots et donc d’équipementiers qui avaient pourtant bien fait les choses pour décrocher le titre. Alors, comme chaque année, avant de dévoiler les 10, l’heure est venue de leur rendre hommage par une sélection de dix merveilles auxquelles vous allez donc échapper.
Sont ainsi présents dans cette galerie (non exhaustive) : un vibrant hommage aux divisions inférieures espagnoles qui rivalisent d’ingéniosité (ou de diablerie, c’est selon) avec par exemple le maillot Hulk de l’Atlético Astorga (Tercera División), la version aillée de l’EMD Aceuchal (Tercera División), le vin du CD Barco (Tercera División), l’édition limitée carnaval de Badajoz (Segunda B) ou encore les vagues fluos vertes de l’Hercules (Segunda B). Impossible de ne pas évoquer les raisins du maillot été du Ventforet Kofu sorti en mai dernier, les smileys de Fortaleza en Colombie, le maillot auto-reverse du Las Vegas Light (avec son énorme smiley – décidément) qui n’est pas sans rappeler le Getafe Burger King d’il y a quelques saisons. Impossible enfin de ne pas évoquer le maillot Jorge Campoesque du gardien de Wycombe et surtout du kit Nigeria Coupe du Monde 2018 signé Nike qui laisse augurer du pire pour 2019, la firme à la virgule étant un adepte de la réutilisation à outrance de ses templates...
Voilà pour quelques pépites qui échappent à la Cacamiseta, mais promis, la sélection 2018 va poursuivre son travail de sape sur vos rétines déjà bien endommagées.



