Malgré la pandémie qui a secoué l’organisation du football dans le monde entier, le Pérou a réussi l’exploit de boucler les tournois de son édition 2020 et lance son championnat 2021 sur les mêmes bases, mais avec dix-huit équipes au lieu de vingt l’an passé.
La Fédération Péruvienne de Football conserve le format de championnat à deux phases avec un système final de play-offs. Pour la première phase dénommé Apertura, la FPF souhaite reconduire le format utilisé pour le Clausura 2020, à savoir deux groupes de neuf et une petite finale entre les premiers de chaque groupe pour déterminer le champion. La deuxième phase, le Clausura, sera plus classique puisque les dix-huit équipes s’affronteront et le premier du classement sera champion de cette seconde phase. Viennent ensuite les play-offs avec le champion d’Apertura, le champion de Clausura ainsi que les deux premiers du classement général annuel qui s’affrontent en demi-finale puis finale. Si une équipe remporte les deux tournois, Apertura et Clausura, il n’y aura pas de play-offs et elle sera déclaré championne nationale.
Ils sont favoris
Sporting Cristal
Ville : Lima
Surnom : Los Celestes
Stade : Alberto Gallardo
L’un des trois grands du Pérou : son histoire
Le champion sortant n’a ni gagné l’Apertura ni le Clausura 2020, mais s’est qualifié aux play-offs en se classant dans les deux premiers du classement général, puis a battu Ayacucho en demies et Universitario en finale. Le Sporting Cristal est l’équipe la plus régulière de ces dix dernières années en remportant cinq titres et s’impose de ce fait comme ultra-favorit chaque saison. Stable économiquement, le club arrive à garder ses meilleurs éléments et s’appuie également sur un bon centre de formation. Au rayon des arrivées, le gardien Alejandro Duarte fait son grand retour au Pérou après des expériences mitigées au Mexique et au Paraguay. Le buteur Irven Ávila fait aussi son retour dans le club où il a déjà remporté trois titres en 2012, 2014 et 2016. Alejandro Hohberg quant à lui continue sa tournée des grands clubs après Alianza Lima et Universitario, le petit fils de la légende uruguayenne Juan Eduardo Hohberg débarque chez les Celestes. Mais l’attraction de cette saison sera sans doute le Nantais Percy Prado, Franco-péruvien, qui découvre à vingt-cinq ans le championnat de son pays natal. On conclura cette présentation par la retraite sportive de l’immense Jorge Cazulo après neuf saisons et cinq titres. El Piki laissera un grand vide au milieu de terrain mais surtout aux vestiaires.
Universitario
Ville : Lima
Surnom : Los Cremas, La U
Stade: Monumental
Sans doute le club qui compte le plus d’hinchas avec l’Alianza Lima, champion de l’Apertura mais finaliste malheureux en 2020, la U est à la poursuite d’un titre national depuis 2013. Cela commence à faire long pour le club le plus titré du Pérou. Malheureusement, la (très) faible trésorerie souvent (très) mal gérée ne permet pas aux Cremas de conserver ses meilleurs joueurs et à toute les peines du monde à en attirer. Ainsi, le meilleur buteur du club la saison passée, Jonathan Dos Santos, ainsi que son meilleur élément au milieu de terrain, Alejandro Hohberg, ont plié bagages. Les supporters arriveront peut-être à se consoler avec l’arrivée d’Alex Valera en attaque qui avait tapé dans l’œil du Tigre Gareca qui l’a convoqué en sélection. Pour l’épauler, l’Argentin Enzo Gutiérrez marque son grand retour au pays Inca après quatorze ans et son départ de San Martín en 2007 après avoir remporté le titre. Au milieu de terrain, c’est l’Uruguayen Hernán Novick qui arrive en provenance de Peñarol où il a très peu joué, qui devrait prendre le rôle de numéro dix.
Ils vont aller chercher un titre
Ayacucho FC
Ville : Ayacucho
Surnom : Los Zorros
Stade: Estadio Ciudad de Camaná
Surnommé « la ville aux églises » pour ses nombreux temples, monastères, couvents et églises, Ayacucho est située dans les Andes à environ 2700 mètres au-dessus du niveau de la mer. Ayacucho avait surpris tout le monde en décrochant le Clausura 2020 au terme d’une finale épique contre le Sporting Cristal. Une équipe qui a su rester régulière toute la saison et qui a aussi été séduisante de par son jeu. On pense notamment à l’Uruguayen Leandro Sosa qui a animé avec amour son milieu de terrain, à l’immortel Mauricio Montes toujours décisif à trente-huit ans mais aussi au jeune gardien Ángel Zamudio. Malheureusement, Montes et Zamudio ont quitté le navire, mais le club enregistre des recrues intéressantes en provenance de l’Alianza Lima. Italo Espinoza, Aldair Salazar et Carlos Beltrán n’ont pas souhaité suivre leur club en deuxième division. On retrouvera également Pablo Lavendeira, ancien de Universitario et Emmanuel Paucar en provenance du club crema pour venir fournir le milieu de terrain. Ce ne sera pas de trop car Ayacucho est qualifié pour la phase 2 de la Libertadores 2021.
Carlos Mannucci
Ville: Trujillo
Surnom: Los Carlistas
Stade: Mansiche
Club le plus populaire de Trujillo, la ville au printemps éternel entouré de sites pré-incas comme les ruines de Chan Chan de la culture Chimú et les Huacas del Sol y de la Luna de la culture Moché. Le club de la ville de Trujillo qui tient son nom de l’homme d’affaire Carlos Alberto Mannucci, a bataillé l’année dernière pour se placer en play-offs mais a lâché du lest en fin d’année. La touche charme de cette équipe s’appelle Osnar Noronha et enchaine sa cinquième saison chez les Carlistas qui compte plusieurs arrivés dont le milieu David Dioses en provenance du Deportivo Municipal récemment appelé par Gareca pour les matchs de qualifications à la prochaine Coupe du Monde. Si le club réitère ses bonnes performances de la saison passée, il faudra surement compter sur lui pour disputer un titre cette saison.
Universidad César Vallejo
Ville: Trujillo
Surnom : Los Poetas
Stade : Mansiche
César Vallejo était un poète péruvien du début du XXe siècle ayant vécu la fin de ses jours à Paris où il repose toujours au cimetière du Montparnasse. Une université de la ville de Trujillo porte son nom en hommage et son club de football évolue en première division. L’UCV avait tout pour finir sur le podium et décrocher un titre ou une place en play-offs. Une série impressionnante de match sans défaite faisait rêver les supporters des Poetas, mais un seul faux pas face à un concurrent direct en fin de saison a écarté le club des play-offs. Cependant, Vallejo pourra se consoler en disputant la Libertadores. Au niveau de l’équipe, l’entraîneur José Guillermo del Solar s’appuie sur des joueurs d’expériences à l’image de son capitaine argentin de trente-sept ans Leandro Fleitas et de l’international péruvien Christian Ramos de trente-deux ans. On notera l’arrivée du Colombien Donald Millán, décevant à Universitario l’an passé mais qui garde une certaine cote de par son aisance technique. Il retrouvera son compatriote, l’attaquant Yorley Mena auteur d’une belle saison l’année dernière. Mais le transfert « bomba » est sans conteste l’arrivée de Beto Da Silva, un joueur atypique pétri de talent mais maudit par des blessures incessantes. L’année dernière l’Alianza Lima avait décidé de parier sur lui, mais il n’a disputé que onze matchs.
Melgar
Ville: Arequipa
Surnom: El Dominó
Stade: Monumental de la UNSA
« On ne nait pas au pied d’un volcan en vain ». Tel est la devise de la ville d’Arequipa. Le volcan en question est l’imposant Misti de 5820 mètres qui surplombe cette ville construite avec de la roche volcanique blanche qui lui donne ce cachet pittoresque prisé des touristes. Champion 2015, le club de la magnifique ville d’Arequipa est capable du meilleur comme du pire. Une belle équipe sur le papier avec de très bons éléments comme le gardien numéro deux de la sélection, Carlos Cáceda et le milieu international Alexis Arias. Melgar enregistre surtout le grand retour de son meilleur joueur Bernardo Cuesta parti se perdre l’année dernière à Buriram United en Thai League. Carlos Ascues débarque également en provenance de l’Alianza Lima qu’il a contribué à faire descendre à l’échelon inférieur. Melgar devrait jouer le haut du tableau cette saison et pourrait décrocher un titre avec plus de régularité.
Sport Huancayo
Ville: Huancayo
Surnom: El Rojo Matador
Cette ville andine a été le foyer du règne Huanca, d’abord incorporé à l’empire inca avant de se révolter pour se convertir en allié des Conquistadores. Les Huancas ont notamment participé à la prise de Cusco. Cette loyauté prendra fin au XIXe siècle lorsque la ville de Huancayo participe de manière active à l’indépendance du Pérou. Le club de football historique de la ville est le Huancayo Sporting Club fondé en 1911 et qui évolue en Copa Perú, équivalent d’une troisième division. Son représentant en première division est donc Sport Huancayo fondé en 2007. Sport Huancayo a longtemps été le challenger d’Universitario mais s’est totalement effondré en deuxième partie de saison. L’équipe s’appuie sur un trident offensif composé du maitre à jouer Marcos Lliuya de son compère au milieu Marcio Valverde et de l’attaquant paraguayen Carlos Neumann. Le problème étant que le dernier cité a quitté le club pour rejoindre l’Alianza Universidad laissant dernier lui une attaque orpheline de son meilleur buteur. Liliu, un Brésilien venu de Finlande a été recruté pour palier à son départ. Le cousin du Stéphanois Miguel Trauco arrive en provenance du Deportivo Llacuabamba ainsi que l’excellent Jeickson Reyes en défense centrale. Mais le gros coup du Rojo Matador est sans aucun doute le jeune gardien Ángel Zamudio, grandiose avec Ayacucho dans l’obtention du titre du Clausura 2020.
Ils vont jouer le maintien
Alianza Universidad
Ville: Huanuco
Surnom: Los Azulgranas
Stade : Heraclio Tapia León
Huanuco est une ville paisible situé à moins de 2000 mètres dans les Andes centrales à mi-chemin entre Lima et l’Amazonie. Avec leur maillot aux couleurs du Barça (ou de Caen au choix), l’Alianza Universidad a été la sensation avant l’arrivée de la pandémie. On ne les voyait pas forcement sur le devant de la scène et on ne saura jamais jusqu’où le club serait allé dans un meilleur contexte. Toujours est-il que le club monté en première division en 2019 devra une nouvelle fois batailler pour y rester. Parmi les Azulgranas on y retrouve également plusieurs têtes connues du championnat péruvien comme le gardien argentin Diego Morales, Jack Durán, Óscar Vilchez, Lionard Pajoy et viennent s’ajouter cette saison Reimond Manco, Diego Manicero et Carlos Neumann. Un cumulé d’expérience qui permettra sans doute un maintien dans l’élite en fin de saison.
Academia Cantolao
Ville: Callao
Surnom: El Delfin
Stade: Miguel Grau
L’académie la plus connue du Callao a failli descendre à l’échelon inférieur l’année dernière et cela aurait été très regrettable pour l’un des meilleurs centres de formation du Pérou. Celui qui a révélé Kukín Flores, Claudio Pizarro, Yoshimar Yotún et plus récemment le jeune Yuriel Celi toujours en équipe première. À l’inverse des clubs précédemment cités, Cantolao s’appuie, à raison, énormément sur ses jeunes mais cela est parfois trop juste pour la première division.
Carlos Stein
Ville: Lambayeque
Surnom: Los Carlistas
Stade: César Flores Marigorda
Rescapé de justesse lors de la dernière journée du championnat, le club de Lambayeque se paye une année supplémentaire en première division, ce sera la deuxième de son histoire. On y retrouve un certain Ivan Bulos, vingt-sept ans, annoncé un temps comme une promesse du football péruvien mais ses échecs répétés en Europe notamment en Belgique, au Portugal ou encore Croatie l’ont rapatrié au pays en 2020 au Sport Boys. Une grave blessure au genou l’a écarté des terrains et l’attaquant a dû renoncer et rompre son contrat avec le club du Callao. Carlos Stein a décidé de miser sur ce joueur qui a un talent certain et les deux parties auraient tout à gagner : du temps de jeu et un tremplin pour le joueur, une arme offensive pour le club. Affaire à suivre…
Cienciano
Ville: Cusco
Surnom: El Papá
Stade : Garcilaso de la Vega
Sans doute la ville qui représente le plus le Pérou, du moins l’image que l’on s’en fait depuis l’Europe. Perché dans les hauteurs des Andes, au beau milieu de la Vallée Sacrée des Incas, Cusco est le fruit du mélange architecturel inca et colonial, « Inca et incapable » vous diront les locaux. Les romantiques du football andin s’étaient félicités du retour du club historique de la ville de Cusco en première division la saison dernière. Cienciano garde une place forte dans le cœur des Péruviens pour être le seul club du pays à avoir soulevé une coupe continentale, la Sudamericana en 2003 mais aussi la Recopa en 2004. En 2020, après une saison en dents de scie, Cienciano échoue aux portes des places qualificatives pour la Sudamericana. Côté joueur, on suivra avec grande attention le jeune Jordan Guivin, dans le radar de clubs européens.
Cusco FC
Ville: Cusco
Stade : Garcilaso de la Vega
L’autre club de la ville de Cusco fondé en 2009 sous le nom de Real Garcilaso a décidé de changer complétement d’identité l’an dernier pour se rapprocher des symboles de l’ancienne capitale inca avec donc un nouveau nom Cusco FC ainsi qu’un logo mettant en avant l’une des merveilles du monde moderne, le Machu Picchu. Pour ce qui est du football, les Cusqueniens alterne le bon et le moins bon et doivent s’en remettre trop souvent à son numéro dix argentin, Alfredo Ramúa. L’équipe s’est étoffée avec l’arrivée de renforts intéressants comme l’attaquant Sandro Rengifo, les milieux Edson Aubert et Yorkman Tello. Mauricio Montes apportera lui toute son experience.
Deportivo Binacional
Ville: Juliaca
Surnom: El Poderoso del Sur
Stade: Guillermo Briceño Rosamedia
Le champion national 2019 s’est fait connaitre sur le continent grâce à ses prestations douteuses en Libertadores l’an passé. Après avoir réalisé l’exploit de battre le São Paulo de Dani Alves, Binacional s’est fait sévèrement remettre à sa place par River Plate avec une lourde défaite 8-0 en Argentine puis une autre 6-0 au Pérou puis de se faire achever 5-1 par un São Paulo revanchard au Brésil. Vingt-cinq buts encaissés en six matchs, on a connu mieux comme première apparition continentale. Au pays, le club de Juliaca n’a pu profiter de son stade haut perché à environ 3800 mètres au-dessus du niveau de la mer pour étouffer ses adversaires et cela s’est ressenti dans les résultats avec une treizième place au classement général. Cette saison l’histoire devrait se répéter si les matchs venaient à se jouer à Lima. À cela s’ajoute deux départs de joueurs cadres : le milieu Yorkman Tello et le défenseur Jeickson Reyes. On suivra avec intérêt le numéro dix Andy Polar auteur d’une belle saison 2019 mais décevant en 2020, le talent et là mais arrivera-t-il à l’exploiter dans un environnement défavorable ?
Deportivo Municipal
Ville: Lima
Surnom: Muni
Stade : Iván Elias Moreno
Club historique de la ville de Lima fondé en 1935, Municipal a vu bon nombre d’idoles et de légendes porter son maillot à frange rouge qui rappelle celui de la sélection nationale. On pense évidemment à Roberto Drago mais surtout au grand Hugo Sotil. En constante recherche de son glorieux passé, Muni flirte plus souvent avec la zone rouge qu’avec les premières places et lutte chaque saison pour ne pas revivre les années sombres entre 2007 et 2014 où le club est descendu jusqu’à l’étape district de la Copa Perú équivalant à une quatrième division. Cette année, le club a perdu son meilleur joueur en la personne de Matías Succar auteur de onze buts en dix-huit matchs. Il sera remplacé par une autre promesse, Erinson Ramírez en provenance de l’UCV et champion avec l’Alianza Lima en 2017.
Sport Boys
Ville : Callao
Surnom: Los Rosados
Stade : Miguel Grau
Le club phare de la ville portuaire du Callao, six fois champion national, est aussi à la recherche de la gloire perdue. De retour dans l’élite depuis 2017, les Rosados se battent pour y rester chaque saison. Quatorzième en 2018, quinzième en 2019 et quatorzième la saison dernière. Quand le bateau prend l’eau, Sport Boys s’en remet souvent aux miracles du Señor del Mar, le Saint Patron de la ville, pour rester à flot. On espère toutefois un peu plus de football pour redorer le blason de ce club historique et aux supporters déjantés.
Universidad San Martín
Ville : Lima
Surnom : Los Santos
Stade : Alberto Gallardo
Tout comme l’Academia Cantolao, San Martín a décidé de miser sur le centre de formation et cela fonctionne plutôt bien. La saison dernière, nous avions eu le droit aux Jordan Guivin, Oscar Pinto et Jairo Concha. Les trois sont partis du club et on suivra avec attention les jeunes pousses qui seront peut-être les futures stars de demain. En attendant, les Santos peuvent compter sur l’expérimenté Diego Penny (trente-six ans, seize sélections avec le Pérou) qui vient de prolonger l’aventure pour une saison supplémentaire dans les cages.
UTC
Ville : Cajamarca
Surnom : El Gavilán
Stade : Héroes de San Ramón
UTC pour Université Technique de Cajamarca, situé dans cette ville qui a été théâtre de la chute de l’empire Inca avec l’assassinat de l’Inca Atahualpa par les Conquistadores vers 1533. Cajamarca est souvent comparé à Cusco pour son architecture et ses nombreux vestiges incas. Le club quant à lui, est un habitué de la première division péruvienne et s’invite également régulièrement en Sudamericana avec trois participations ces quatre dernières années. Club de milieu de tableau mais qui arrive à décrocher une place qualificative en compétition continentale. Dans l’équipe on retrouve des têtes connues comme le gardien Salomon Libman, ancienne figure de Sport Boys et de l’Alianza Lima, ainsi que le milieu Alexi Gómez, ex Universitario et ex Alianza Lima.
Le promu
Alianza Atlético
Ville: Sullana
Surnom: Los Churres
Stade : Campeones del 36
Sullana est une ville du département de Piura situé à l’extrême nord du pays. La chaleur atmosphérique qui y règne n’a d’égal que la chaleur des gens qui y habitent. Cependant, il faut bien choisir l’horaire pour y disputer une partie de football sans s’étouffer. Cette chaleur est parfois un allier pour les locaux qui accueillent des clubs venus des Andes au climat totalement opposé. L’Alianza Atlético est un club historique, fondé en 1920, avec comme meilleur accomplissement dans l’élite une valeureuse deuxième place lors du tournoi de clôture de 2003. De retour en première division après trois saisons au purgatoire, l’Alianza Atlético va devoir batailler pour se maintenir. Nous regretterons cette saison l’absence de Clasico del Norte contre le rival l’Atlético Grau descendu la saison dernière.
Ils sont en Liga 2
Alianza Lima
Ville : Lima
Surnom : Los Blanquiazules
Stade : Alejandro Villanueva
Vous cherchiez peut-être votre club préféré aux vingt-trois titres nationaux, l’un des plus populaires du pays, le club formateur de Jefferson Farfán et Paolo Guerrero, les pensionnaires du terrible Matute dans le district de la Victoria, les célèbres blanquiazules, le plus grand rival d’Universitario, les Grones, les Intimos, les amis sans frontières de Colo-Colo ? Vous ne le trouverez pas ! La faute à une saison catastrophique.
Le programme de la J1
